UNE MÉTHODE DE RECOUVREMENT UNIQUE
Steve Manai, directeur de la société RGC Contentieux Dentaire.
« UNE MÉTHODE DE RECOUVREMENT UNIQUE »
RGC Contentieux Dentaire est une société́ de recouvrement spécialisée dans le secteur dentaire.
Le CDF a rencontré Steve Manai, son directeur, pour évoquer les spécificités d’un métier délicat, mais indispensable pour la santé financière des cabinets.
Pourquoi s’être spécialisé dans le secteur dentaire ?
Nous avons constaté qu’il y avait un besoin et une demande de la part des dentistes qui se retrouvaient parfois désemparés face aux mauvais payeurs. En raison de la spécificité de la relation dentiste – patient, beaucoup se sentent trahis lorsqu’on leur fait défaut. La créance dentaire est complexe.
D’où la nécessité de créer une structure entièrement dédiée aux dentistes et habituée à ces problématiques. Depuis 2012, nous intervenons partout en France métropolitaine et même dans les départements d’outre-mer.
Quel est l’avantage de recourir à une société telle que RGC Contentieux Dentaire ?
Devoir gérer ses impayés soi-même est fastidieux et couteux, que ce soit en temps, en énergie, ou en argent. Au contraire, externaliser le recouvrement permet de faire intervenir un tiers qui sera plus à même de trouver rapidement une solution quand le débiteur fait la sourde oreille.
Nous sommes avant tout les partenaires des dentistes.
La procédure est très simple : à chacun son métier, nous n’avons besoin d’aucun document ! La rétribution se fait par commission sur les sommes récupérées, le dentiste n’a rien à débourser en cas d’insuccès.
Sur quels types de dettes agissez-vous ?
Nous recouvrons des impayés de tous montants, même s’ils ont déjà été confiés à d’autres sociétés ou à des huissiers de justice.
Rouvrir d’anciens dossiers est particulièrement intéressant, car notre méthode, spécialement calibrée pour les cabinets dentaires, est unique en France.
Nous agissons sur des créances qui remontent au maximum à 5 ans. Souvent, les dentistes se focalisent sur de grosses factures en souffrance, mais les petites sommes sont stratégiques car bien plus nombreuses dans les tiroirs.
Ce sont ces dettes qui permettent de renflouer une trésorerie. Je pense que la période difficile d’interruption d’activité́ due au confinement est une bonne occasion d’aller chercher ces créances, parfois en dormance depuis plusieurs années.
Pouvez-vous vous engager sur un taux de succès ?
Chaque cas est diffèrent.
Mais une chose est sûre : plus l’on attend, moins l’on a de chances d’être payé.
Comme le dentiste est avant tout un soignant, il a tendance à trop faire confiance et à mettre la dette de côté en pensant que le patient va finir par payer. Or le mauvais payeur est un filou ! Il va changer de téléphone ou peut profiter d’un déménagement pour se dérober.
Il faut être réactif.
Sur un dossier récent, de moins d’un an, et si l’on arrive à joindre le patient, le taux de réussite se situe entre 50 et 70 %.
Agir sur ses impayés peut-il rejaillir négativement sur l’image du dentiste ?
Il faut bien comprendre que personne ne va aller se vanter d’être relancé par une société de recouvrement ! Si le dentiste ne fait rien, il y a un risque que cela se sache et que les mauvais payeurs continuent à venir tout en sachant qu’ils n’auront pas de problème…
Agir est la seule façon de faire disparaitre de son cabinet les gens que l’on ne veut plus voir.